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Patrimoine Archéologique
Les campagnes de prospections et de fouilles archéologiques autorisées en Polynésie française en 2018
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Les campagnes de prospections et de fouilles archéologiques autorisées en Polynésie française en 2016
Les campagnes de prospections et de fouilles archéologiques autorisées en Polynésie française en 2015
Les campagnes de prospections et de fouilles archéologiques autorisées en Polynésie française en 2014
L’histoire des marae
Ce texte est tiré des panneaux réalisés par le Ministère de la culture dans les années 1990, mis à jour par de nouvelles données archéologiques sur les marae acquises ces dernières années. Les informations données concernent les sites des îles de la Société.
Les éléments du marae
Les marae des îles Sous-le-Vent et des îles du Vent présentaient des différences architecturales et ornementales notables (taille, localisation, murs d’enceinte, accessoires). Ces distinctions semblent autant liées à une différenciation culturelle des îles les unes par rapport aux autres qu’à un jeu d’alliances politiques des chefferies.
Les constructions en bois
Grâce aux récits des premiers voyageurs et aux représentations des peintres qui les accompagnaient, on sait que les marae n’étaient pas seulement des assemblages de pierres.
Fare va’a, les hangars à pirogues.
Tous les fare va’a avaient des formes identiques, mais leurs dimensions variaient en fonction des embarcations qu’ils abritaient.
Les fata
Sur tous les marae se trouvaient des plates-formes d’offrandes en bois où étaient présentées les nourritures destinées aux dieux. Cf. article, les éléments du marae.
Les unu
Les unu étaient des pièces de bois sculptées disposées sur les marae. Aucun exemplaire n’est conservé dans les collections des musées et les représentations iconographiques sont rares. Les unu représentaient le plus couramment des oiseaux ou encore des chiens. Certains étaient anthropomorphes, d’autres gardaient la forme de l’arbre dans lequel ils avaient été sculptés, d’autres enfin avaient des formes géométriques.
Les arbres
Certains arbres, plantés dans l’enceinte des marae étaient considérés comme l’émanation des dieux et des esprits. Leurs branches abritaient des oiseaux qui étaient eux-mêmes les messagers de dieux, et de leur bois, on faisait des « idoles »...
Les campagnes de prospections et de fouilles archéologiques autorisées en Polynésie française en 2013
Les campagnes de prospections et de fouilles archéologiques autorisées en Polynésie française en 2012
Les campagnes de prospections et de fouilles archéologiques autorisées en Polynésie française en 2011
Les campagnes de prospections et de fouilles archéologiques autorisées en Polynésie française en 2010
Les arrêtés d’autorisation de prospections et de fouilles archéologiques de 2005 à 2009
Les arrêtés d’autorisation de prospections et de fouilles archéologiques de 2000 à 2004
Les arrêtés d’autorisation de prospections et de fouilles archéologiques de 1979 à 1996
Articles de l’Archéologie parus dans le Hiro’a
Pierres dressées et tiki de Polynésie
La thématique des pierres dressées n’a jamais été un sujet de recherche en Polynésie orientale. C’est pourtant un thème relativement bien documenté. En effet, les monolithes dressés sont constitutifs de nombreux sites sacrés des anciennes sociétés polynésiennes et à ce titre, ont été fréquemment décrits par des archéologues, des ethnologues et des voyageurs. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, et pour certaines îles jusqu’à la fin du XIXe siècle, les Polynésiens ont vécu hors de l’influence européenne, en perpétuant leurs traditions, leurs pratiques religieuses et sociales.